Comment j’ai fait décoller mon side business en 3 mois

Aujourd’hui j’ai décidé de te partager mon histoire, pour que tu puisses me connaître un peu plus certes, mais aussi et surtout que tu ressortes d’ici avec l’envie inconditionnelle de faire décoller ton propre business. En empruntant tout ce qui pourra te permettre, à toi, de trouver ta voie. Celle qui fera que ton business fleurit, petit à petit, jusqu’à devenir aussi grand que ton ambition leu souhaite.

J’ai pour ma part pu quitter mon CDI en 3 mois. Pour toi, ça sera peut-être plus et c’est ok. Tout ce que je te donne ici, c’est mon parcours et la façon dont ça s’est fait pour moi. Chaque chemin est différent, même si la destination est toujours la même : se sentir libre de suivre ses propres règles grâce à un business qui nous permet de financer notre vie.

ON REMBOBINE DE QUELQUES ANNÉES.
Et je t’emmène avec moi, sur le chemin…

Rentrons dans le vif du sujet

Entre aout 2019 et septembre 2020 :

J’ai un diplôme de compta gestion en poche et un an de CDI en tant que comptable. Contrat duquel je viens de démissionner pour intégrer en septembre 2019, un BAC+3 en événementiel. Que j’obtiens avec mention Major de Promo. Mon plan A quand j’ai intégré ce cursus : créer mon entreprise dans l’événementiel. En 2020. Mauvaise idée de créer une agence événementiel avec le COVID. Je me trouve un plan B : continuer mes études vers un master en stratégie marketing et communication digitale. On est en septembre 2020 et j’intègre cette promotion.

En janvier 2021 :

On balaye rapidement en cours la création de site internet et je découvre les outils de graphisme. Ça révèle mon besoin de créer. J’ai envie d’approfondir ces compétences. J’en parle autour de moi, je suis passionnée. Très vite on me dit ‘ah oui tu fais ça ? Ça m’intéresse’ ‘tu pourrais me dire pourquoi mon site est pas visible ?’ ‘J’y connais rien en com et je me lance tout juste, tu peux m’aider ?’. Je décide de me lancer dans l’aventure, pas sans stress. Je monétise ces 2 compétences : graphisme et création de sites web. Et tout commence ici. Mon amour pour l’entrepreneuriat commence ici. J’occupe mon temps entre mon alternance, mon entreprise, mes études. Ça va durer jusqu’à août 2022.

En septembre 2022 :

Master en poche, Major de Promo. J’ai 3 propositions de CDI entre les mains. Et une micro-entreprise. Pendant ce temps, j’ai des camarades qui n’ont rien et un projet d’achat d’appartement. J’ai envie de me lancer à 100% dans ma micro. Mais…
  • Ma famille me dit d’accepter une des offres en CDI, c’est bien payé et je pourrais plus facilement devenir propriétaire.
  • Je culpabilise parce que certains de mes camarades n’ont pas de propositions et moi j’en ai 3.
  • J’avais déjà quelques clients sur mon entreprise, de l’argent de côté mais peur de ne pas pouvoir en vivre rapidement.

J’opte pour le CDI. Je me bat pour garder ma micro-entreprise à côté. Parce que je ne peux pas me résoudre à la fermer. Elle est ma liberté.

En décembre 2022 :

J’étouffe dans mon CDI, rien ne va plus. Un nouveau N+1. Gentil au début, puis qui commence à voler mon travail, à me dire des choses du style ‘tu n’es pas faite pour ça’, ‘qu’est ce que tu fous-là’, ’t’es incompétente’, ‘je comprends pas pourquoi t’as été embauchée’… Je donnais tout pourtant. J’adorais le projet de cette startup. J’étais compétente, je le savais. Mais il a fini par détruire ma confiance en moi, et le sens dont j’avais tant besoin dans mon travail. J’en parle aux RH. Une fois, 2 fois, 3 fois. Ça remonte enfin au grand boss. Il agit. Mais c’est trop tard. Je suis déjà trop mal. Et pour couronner le tout, il renouvelle ma période d’essai alors que j’ai fait +1 an d’alternance chez eux par intermittence. Aïe.

En janvier 2023 :

L’humiliation de ce renouvellement encaissé. Je prends LA décision. Celle de me respecter et oser faire ce que j’aurais dû faire il y a quelques mois : me mettre à mon compte, pour de bon, à 100%. J’ai 4 mois pour quitter l’entreprise (le temps du renouvellement de la PE). Je vais devoir trouver une stratégie pour faire décoller mon activité de graphisme et webdesign, en 3 mois, avec un CDI à 39h/semaine et de nombreuses heures supplémentaires.

Et voici ce que j’ai mis en place ↓

1- Revoir les fondations de son entreprise

Je n’ai pas commencé par communiquer, mais bien commencé par structurer avant tout. Parce que communiquer avec une entreprise dont les fondations ne sont pas claires, ça revient à jeter un caillou dans une marre en espérant qu’il flotte.

Alors je me suis d’abord posé sur mon organisation :

  • Comment je vais faire pour que mon entreprise décolle en si peu de temps ?
  • Qu’est ce que je vais devoir mettre en place pour ?

Puis j’ai retravaillé mon business model en conséquence : mon positionnement, mes clients, mes offres, mon acquisition client.

Commence par ton organisation

À partir du moment où tu sais que tu veux changer la situation, tu le sais, ça va te demander du temps. Je ne parle pas d’un 2ème 35h/semaine, mais de te ritualiser des moments où tu peux travailler sérieusement, sans être dérangé(e) pour faire avancer ton entreprise vers où tu veux aller.

Après c’est comme tout, c’est une question de priorisation. Alors je t’invite à te poser cette question :

Qu’est-ce que, à l’instant T et sur les prochains mois tu veux prioriser ?

Tu ne pourras pas contenter tout le monde, tout le temps. Et si ton objectif est de faire de ton entreprise un job à temps plein, ça commence par se donner les moyens d’y arriver. Mais pas n’importe comment bien sûr. Je ne dis pas que tu dois te tuer à la tâche tous les jours. Mais parfois être prêt(e) faire des concessions.

Voici mon schéma personnel d’organisation pendant ma période de transition :

  1. Mon objectif : avoir généré un matelas financier de sécurité suffisamment élevé pour vivre 2 à 3 mois dessus sans clients. (Environ 3000€) et avoir sécurisé assez de contrat client pour voir venir les prochains mois.
  2. Mes contraintes : pouvoir profiter de mes amis et de ma famille en soirée la semaine et quelques week-ends.

    L’organisation que j’ai décidé de suivre et ritualiser pour développer mon entreprise ?

    • Travailler pendant tous mes pauses déjeuners au bureau = 5h/semaine.
    • Travailler quelques heures le week-end pendant que mon chéri sort entre copain ou joue à la console = 2 à 6/week-end.
    • Travailler certains soirs de la semaine quand monsieur est au sport = 4h/semaine.

    Ça m’a permis de dégager pour sur 5h/semaine + 10h/semaine maximum en fonction des évènements extérieur liés à ma vie personnelle, pour travailler sur mon activité et son développement. Une fois cette organisation trouvée, j’ai commencé à travailler sur mes fondations d’entreprise, tout revoir et optimiser pour que ça puisse coller avec un emploi du temps scindé entre CDI à 39h et micro-entreprise à gérer.

    Puis optimise ton business model

    Ton business model, c’est un peu comme ta boussole. C’est grâce à lui que ça fonctionne vs ça ne fonctionne pas. S’il n’est pas aligné avec tes objectifs du moment, tu auras beaucoup de mal à faire décoller ton entreprise.

    Alors pour moi, si tu veux vivre de ton activité à côté de ton job, la prio numéro 1 c’est celle-ci : revoir ton business model.

    Et pour que l’on soit sur la même longueur d’ondes et que l’on parle de la même chose, le business model c’est : ton positionnement, ta structure d’offres, tes clients, tes canaux de communication et ton acquisition de clients. On peut même aller plus loin, mais pour aujourd’hui, on va s’arrêter à ça.

    Alors j’ai fait l’audit de ce que je faisais actuellement, comment je fonctionnais, qui je voulais toucher, mes offres etc. Et j’en ai conclu de concentrer mes efforts sur 1 problème — 1 client — 1 offre — 1 réseau social.

    SPOILER : cette stratégie a été plus que payante.

    Pas d’éparpillement, une communication hyper ciblée, très claire, moins de temps de création de contenus, plus spécifique.

    Petite précision, qui a toute son importance : un business model ça n’a pas vocation a être figé dans le temps.

    À chaque situation son business model. Aujourd’hui tu es salarié(e) + entrepreneur(e). Ton temps est limité pour développer ton entreprise. Donc : suivre un modèle qui correspond à quelqu’un qui a 100% de son temps libre pour développer son entreprise, c’est déjà commencer par se tirer une balle dans le pied. Frustration, surmenage, démotivation, échec, abandon… Et ça ce n’est pas ce que l’on veut.

    Nous on veut se retrouver dans un modèle qui soit adapté à la situation dans laquelle on est : entrepreneur(e) certes, mais avec un 35 ou 39h/semaine à côté + une vie perso. Revoir ton business model de cette manière peut être temporaire, le temps que tu gagnes ta vie et que tu aies assez de ressources pour te sentir prêt(e) à quitter ton CDI. Une fois que cette période sera passée, ton business model, tu vas le revoir à la hausse avec un écosystème d’offres (ou plus de produits), diversifier tes canaux de communication, créer un système d’acquisition client plus important etc. Mais dans l’instant T, je t’assure que concentrer tes efforts sur 1 problème — 1 client — 1 offre — 1 réseau social est la meilleure solution pour toi.

    Mon nouveau business model ?

    • Vendre des packages identité visuelle + site internet à des entreprises naissantes qui n’ont pas encore de service communication, ni de connaissances dans ce domaine
    • Mes outils de communication : Instagram + mon site internet
    • Mon acquisition client : mon réseau + le SEO de mon site

    Ce qui introduit parfaitement la suite de mon aventure. Une fois au clair avec mon organisation et mon business model. Je sais quand je vais travailler, comment et pour qui. Plus qu’à aller à la pêche aux clients.

    2- Travailler sa stratégie marketing

    On pense souvent à tort que construire une stratégie c’est compliqué. Mais si on simplifie, c’est ni plus ni moins qu’un plan d’actions que l’on se fixe. Tu sais où tu dois aller, à toi de te fixer les actions que tu penses être celles qui te permettront d’atteindre cet objectif. C’est tout.

    C’est ce que j’ai fait :

    1. J’ai retravaillé mon site internet, pour ne communiquer que cette offre package : identité visuelle + site internet SEO friendly pour entreprises naissantes.
    1. J’ai commencé à créer du contenu régulièrement sur instagram (2x/semaine) pour montrer mon expertise + des preuves sociales (projets, retours clients) + partager mon quotidien de salariée entrepreneuse.
    2. J’ai interagi avec toutes les personnes qui sont passées sur mon compte : comprendre leur problématique, créer du lien, développer mon réseau.

    Et le truc qui fait que ta stratégie va finir par fonctionner : j’ai optimisé mes actions. Regarde ce qui fonctionne plus ou moins, et tires-en des conclusions pour optimiser tout ce que tu fais.

    La stratégie pour moi, c’est quelque chose que l’on ne peut pas copier/coller car elle s’inscrit dans une démarche unique liée à ton entreprise (son activité, ses ressources, ses outils de communication), à tes objectifs et ta personnalité.

    C’est pour cette raison que l’accompagnement individuel prend tout son sens pour moi. Parce que développer une entreprise, ça se fait principalement avec ton unicité. Ce que tu es prêt(e) à faire, à ne pas faire, à respecter tes limites et celles que tu te fixes pour ta sortie de zone de confort.

    Certaines actions sont plus opportunes pour des introverties, d’autres pour des extraverties, d’autres encore pour les prestataires de services, les professions libérales ou les créateurs de produits ou artisans. Bref, tu l’auras compris, une bibliothèque infinie d’actions existent. Mais c’est à toi d’aller piocher celle que tu peux mettre en place pour atteindre ton objectif, avec les contraintes qui sont les tiennes.

    3- Provoquer un coup de boost

    C’est-à-dire, miser sur une ou plusieurs action(s) que tu estimes être un levier que tu te vois bien activer pour développer ton entreprise rapidement.

    Pour moi la solution a été de jouer sur mon réseau — utiliser celui que j’avais déjà, l’étendre et miser en grande partie dessus.

    Entre mon expérience en cabinet comptable, et mes 3 années supplémentaires en communication, j’ai développé un réseau qui me permettait d’aller toucher des entreprises naissantes (expertise comptable) et d’avoir des éléments de réassurance en communication (missions déjà effectuées + réalisations en entreprise).

    Et vu que je suis une personne beaucoup plus sociable en face-to-face que sur les réseaux sociaux. Donc j’ai misé dessus. Je suis allée discuter avec mes proches, mes anciens collègues, mes connaissances professionnelles, je les ai appelé, j’ai parlé de cette activité dès que possible pour en faire la promotion.

    Le bouche à oreille à fait le reste.

    Appuyé de mes réalisations présentes sur mon site internet et ma communication régulière sur Instagram, j’ai pu débloquer 1 puis 2 puis 3 ventes.

    Et une fois que tu as atteint les premières ventes, les autres sont plus faciles à aller chercher. Parce que tu as de la preuve sociale.

    En plus de la preuve sociale, j’ai misé sur une expérience client aux petites oignons :

    • Un onboarding digne des grandes entreprises, avec un process ultra clair
    • Des retours fréquents sur leurs besoins et les miens
    • Des espaces d’échanges définis entre eux et moi — j’avais misé sur une transparence totale auprès de mes clients et ils étaient tous au courant de mon emploi du temps scindé entre CDI et entrepreneuriat

    Résultats : des recommandations qui m’ont permis de signer presque 7000€ de contrats en 2 mois.

    4- La suite de l’histoire

    Tu l’auras compris, j’ai atteint mon objectif. Et au-delà de cette stratégie, qui m’a apporté la sécurité que j’attendais pour quitter mon CDI, je n’en ai pas pour autant oublié d’assurer mes arrières une seconde fois. Je parle bien évidemment des allocations chômage, qui permettent bien souvent de se sentir encore plus en sécurité financière.

    Rendre les allocations chômage comme un supplément, pas une obligation.

    Mon objectif n’en tenait pas compte, je l’ai pris comme un plus. Car ce que je voulais c’était quitter mon CDI coûte que coûte, donc la stratégie que j’ai mis en place, l’étais pour vivre de mon entreprise, allocations chômage ou pas. Et c’est ce que je te conseille de viser.

    Parce que fonder la réussite future de son entreprise sur l’attribution ou non des allocations chômage c’est très risqué.

    Bien sûr que ça aide, bien sûr que ça met en sécurité. Et je ne peux pas le nier, ça m’a permis de gagner +12000€ sur 2 ans. Donc oui ça met du beurre dans les épinards, mais ce que j’entends par là, c’est que les allocations chômage peuvent vite devenir une sécurité sur laquelle on se repose trop longtemps et qui s’avèrent piégeuses (cc les entrepreneurs qui n’ont pas vu la fin de leurs allocations arrivée et qui ont dû retrouver un emploi salarié).

    C’est pour cette raison que mon accompagnement aujourd’hui vise à te faire vivre de ton activité, et te montrer les options possibles pour toucher le chômage en supplément.

    Où j’en suis dans tout ça aujourd’hui ?

    J’ai toujours mon activité de graphisme et webdesign qui va d’ailleurs évoluer vers un format plus autonome pour me libérer du temps pour mes autres activités (aka je fais évoluer mon business model à nouveau).

    En parallèle, je suis également formatrice dans plusieurs centres de formations pour accompagner :

    • Des étudiants en Bachelor et Master à connaître tous les rouages de la communication et du marketing.
    • Des entreprises à former leurs salariés et parfois même leurs chargés de communication à divers outils ou stratégie de communication.

    Et récemment, j’ai lancé cette activité de mentorat au side-business.

    Je voudrais dire merci à 2 amis et 3 anciens collègues que j’ai accompagné dans ce parcours et qui m’ont donné l’envie de me lancer dans ce partage d’expérience + à Agathe, ma première cliente qui est en train d’exploser actuellement et que j’accompagne depuis 3 mois seulement.

    Cette activité est née d’un mix entre passion pour l’entrepreneuriat et envie de transmettre une vision de l’entrepreneuriat qui m’est propre. De défendre l’entrepreneuriat simple, efficace, pérenne, sur-mesure et sécuritaire. Mais aussi d’allier des connaissances en gestion d’entreprise, comptabilité, communication et marketing pour une cause qui m’est cher : la liberté. La liberté de choisir son propre chemin, celui qui nous fait retrouver la petite flamme qui brûle en nous au quotidien.

    Crée une vie pour laquelle tu as hâte de te lever le matin

    © Pinterest

    Je finirais simplement par te dire : maintenant, je t’en supplie. Ne copie/colle pas cette stratégie. Ce n’est pas parce qu’elle a marché pour moi, qu’elle fonctionnera pour toi. Mais elle peut t’apporter des pistes, des idées de réflexions pour créer ta propre stratégie : un business model qui te permette de vivre de ton entreprise — une stratégie marketing bien rodée — miser sur une action et y aller all-in pour provoquer un coup de boost pour ton activité.

    Et si tu sens que le moment est venu pour toi, tu n’as pas besoin de le faire seul(e).

    Je te dis à très vite,
    Perrine. 🌷

    Et si tu veux aller plus loin

    Découvre mes accompagnements

    Start Your Side est un programme autonome conçu pour t’aider à créer, lancer et trouver tes premiers clients avec une activité secondaire (side-business) en parallèle de ton emploi actuel.

    Side to Business est un programme de mentorat de 3 mois conçu pour t’aider à développer ton side-business en parallèle de ton job dans l’objectif d’en vivre à 100% et quitter ton CDI sans pression financière.