Aujourd’hui j’ai décidé de te partager mon histoire, pour que tu puisses me connaître un peu plus certes, mais aussi et surtout que tu ressortes d’ici avec l’envie inconditionnelle de faire décoller ton propre business. En empruntant tout ce qui pourra te permettre, à toi, de trouver ta voie. Celle qui fera que ton business fleurit, petit à petit, jusqu’à devenir aussi grand que ton ambition leu souhaite.
J’ai pour ma part pu quitter mon CDI en 3 mois. Pour toi, ça sera peut-être plus et c’est ok. Tout ce que je te donne ici, c’est mon parcours et la façon dont ça s’est fait pour moi. Chaque chemin est différent, même si la destination est toujours la même : se sentir libre de suivre ses propres règles grâce à un business qui nous permet de financer notre vie.
ON REMBOBINE DE QUELQUES ANNÉES.
Et je t’emmène avec moi, sur le chemin…
Rentrons dans le vif du sujet
Entre aout 2019 et septembre 2020 :
En janvier 2021 :
En septembre 2022 :
- Ma famille me dit d’accepter une des offres en CDI, c’est bien payé et je pourrais plus facilement devenir propriétaire.
- Je culpabilise parce que certains de mes camarades n’ont pas de propositions et moi j’en ai 3.
- J’avais déjà quelques clients sur mon entreprise, de l’argent de côté mais peur de ne pas pouvoir en vivre rapidement.
J’opte pour le CDI. Je me bat pour garder ma micro-entreprise à côté. Parce que je ne peux pas me résoudre à la fermer. Elle est ma liberté.
En décembre 2022 :
En janvier 2023 :
Et voici ce que j’ai mis en place ↓
1- Revoir les fondations de son entreprise
Alors je me suis d’abord posé sur mon organisation :
- Comment je vais faire pour que mon entreprise décolle en si peu de temps ?
- Qu’est ce que je vais devoir mettre en place pour ?
Puis j’ai retravaillé mon business model en conséquence : mon positionnement, mes clients, mes offres, mon acquisition client.
Commence par ton organisation
Après c’est comme tout, c’est une question de priorisation. Alors je t’invite à te poser cette question :
Qu’est-ce que, à l’instant T et sur les prochains mois tu veux prioriser ?
Tu ne pourras pas contenter tout le monde, tout le temps. Et si ton objectif est de faire de ton entreprise un job à temps plein, ça commence par se donner les moyens d’y arriver. Mais pas n’importe comment bien sûr. Je ne dis pas que tu dois te tuer à la tâche tous les jours. Mais parfois être prêt(e) faire des concessions.
Voici mon schéma personnel d’organisation pendant ma période de transition :
- Mon objectif : avoir généré un matelas financier de sécurité suffisamment élevé pour vivre 2 à 3 mois dessus sans clients. (Environ 3000€) et avoir sécurisé assez de contrat client pour voir venir les prochains mois.
- Mes contraintes : pouvoir profiter de mes amis et de ma famille en soirée la semaine et quelques week-ends.
L’organisation que j’ai décidé de suivre et ritualiser pour développer mon entreprise ?
- Travailler pendant tous mes pauses déjeuners au bureau = 5h/semaine.
- Travailler quelques heures le week-end pendant que mon chéri sort entre copain ou joue à la console = 2 à 6/week-end.
- Travailler certains soirs de la semaine quand monsieur est au sport = 4h/semaine.
Ça m’a permis de dégager pour sur 5h/semaine + 10h/semaine maximum en fonction des évènements extérieur liés à ma vie personnelle, pour travailler sur mon activité et son développement. Une fois cette organisation trouvée, j’ai commencé à travailler sur mes fondations d’entreprise, tout revoir et optimiser pour que ça puisse coller avec un emploi du temps scindé entre CDI à 39h et micro-entreprise à gérer.
Puis optimise ton business model
Alors pour moi, si tu veux vivre de ton activité à côté de ton job, la prio numéro 1 c’est celle-ci : revoir ton business model.
Et pour que l’on soit sur la même longueur d’ondes et que l’on parle de la même chose, le business model c’est : ton positionnement, ta structure d’offres, tes clients, tes canaux de communication et ton acquisition de clients. On peut même aller plus loin, mais pour aujourd’hui, on va s’arrêter à ça.
Alors j’ai fait l’audit de ce que je faisais actuellement, comment je fonctionnais, qui je voulais toucher, mes offres etc. Et j’en ai conclu de concentrer mes efforts sur 1 problème — 1 client — 1 offre — 1 réseau social.
SPOILER : cette stratégie a été plus que payante.
Pas d’éparpillement, une communication hyper ciblée, très claire, moins de temps de création de contenus, plus spécifique.
Petite précision, qui a toute son importance : un business model ça n’a pas vocation a être figé dans le temps.
À chaque situation son business model. Aujourd’hui tu es salarié(e) + entrepreneur(e). Ton temps est limité pour développer ton entreprise. Donc : suivre un modèle qui correspond à quelqu’un qui a 100% de son temps libre pour développer son entreprise, c’est déjà commencer par se tirer une balle dans le pied. Frustration, surmenage, démotivation, échec, abandon… Et ça ce n’est pas ce que l’on veut.
Nous on veut se retrouver dans un modèle qui soit adapté à la situation dans laquelle on est : entrepreneur(e) certes, mais avec un 35 ou 39h/semaine à côté + une vie perso. Revoir ton business model de cette manière peut être temporaire, le temps que tu gagnes ta vie et que tu aies assez de ressources pour te sentir prêt(e) à quitter ton CDI. Une fois que cette période sera passée, ton business model, tu vas le revoir à la hausse avec un écosystème d’offres (ou plus de produits), diversifier tes canaux de communication, créer un système d’acquisition client plus important etc. Mais dans l’instant T, je t’assure que concentrer tes efforts sur 1 problème — 1 client — 1 offre — 1 réseau social est la meilleure solution pour toi.
Mon nouveau business model ?
- Vendre des packages identité visuelle + site internet à des entreprises naissantes qui n’ont pas encore de service communication, ni de connaissances dans ce domaine
- Mes outils de communication : Instagram + mon site internet
- Mon acquisition client : mon réseau + le SEO de mon site
Ce qui introduit parfaitement la suite de mon aventure. Une fois au clair avec mon organisation et mon business model. Je sais quand je vais travailler, comment et pour qui. Plus qu’à aller à la pêche aux clients.
2- Travailler sa stratégie marketing
C’est ce que j’ai fait :
- J’ai retravaillé mon site internet, pour ne communiquer que cette offre package : identité visuelle + site internet SEO friendly pour entreprises naissantes.
- J’ai commencé à créer du contenu régulièrement sur instagram (2x/semaine) pour montrer mon expertise + des preuves sociales (projets, retours clients) + partager mon quotidien de salariée entrepreneuse.
- J’ai interagi avec toutes les personnes qui sont passées sur mon compte : comprendre leur problématique, créer du lien, développer mon réseau.
Et le truc qui fait que ta stratégie va finir par fonctionner : j’ai optimisé mes actions. Regarde ce qui fonctionne plus ou moins, et tires-en des conclusions pour optimiser tout ce que tu fais.
La stratégie pour moi, c’est quelque chose que l’on ne peut pas copier/coller car elle s’inscrit dans une démarche unique liée à ton entreprise (son activité, ses ressources, ses outils de communication), à tes objectifs et ta personnalité.
C’est pour cette raison que l’accompagnement individuel prend tout son sens pour moi. Parce que développer une entreprise, ça se fait principalement avec ton unicité. Ce que tu es prêt(e) à faire, à ne pas faire, à respecter tes limites et celles que tu te fixes pour ta sortie de zone de confort.
Certaines actions sont plus opportunes pour des introverties, d’autres pour des extraverties, d’autres encore pour les prestataires de services, les professions libérales ou les créateurs de produits ou artisans. Bref, tu l’auras compris, une bibliothèque infinie d’actions existent. Mais c’est à toi d’aller piocher celle que tu peux mettre en place pour atteindre ton objectif, avec les contraintes qui sont les tiennes.
3- Provoquer un coup de boost
Pour moi la solution a été de jouer sur mon réseau — utiliser celui que j’avais déjà, l’étendre et miser en grande partie dessus.
Entre mon expérience en cabinet comptable, et mes 3 années supplémentaires en communication, j’ai développé un réseau qui me permettait d’aller toucher des entreprises naissantes (expertise comptable) et d’avoir des éléments de réassurance en communication (missions déjà effectuées + réalisations en entreprise).
Et vu que je suis une personne beaucoup plus sociable en face-to-face que sur les réseaux sociaux. Donc j’ai misé dessus. Je suis allée discuter avec mes proches, mes anciens collègues, mes connaissances professionnelles, je les ai appelé, j’ai parlé de cette activité dès que possible pour en faire la promotion.
Le bouche à oreille à fait le reste.
Appuyé de mes réalisations présentes sur mon site internet et ma communication régulière sur Instagram, j’ai pu débloquer 1 puis 2 puis 3 ventes.
Et une fois que tu as atteint les premières ventes, les autres sont plus faciles à aller chercher. Parce que tu as de la preuve sociale.
En plus de la preuve sociale, j’ai misé sur une expérience client aux petites oignons :
- Des retours fréquents sur leurs besoins et les miens
- Des espaces d’échanges définis entre eux et moi — j’avais misé sur une transparence totale auprès de mes clients et ils étaient tous au courant de mon emploi du temps scindé entre CDI et entrepreneuriat
Résultats : des recommandations qui m’ont permis de signer presque 7000€ de contrats en 2 mois.
4- La suite de l’histoire
Rendre les allocations chômage comme un supplément, pas une obligation.
Parce que fonder la réussite future de son entreprise sur l’attribution ou non des allocations chômage c’est très risqué.
Bien sûr que ça aide, bien sûr que ça met en sécurité. Et je ne peux pas le nier, ça m’a permis de gagner +12000€ sur 2 ans. Donc oui ça met du beurre dans les épinards, mais ce que j’entends par là, c’est que les allocations chômage peuvent vite devenir une sécurité sur laquelle on se repose trop longtemps et qui s’avèrent piégeuses (cc les entrepreneurs qui n’ont pas vu la fin de leurs allocations arrivée et qui ont dû retrouver un emploi salarié).
C’est pour cette raison que mon accompagnement aujourd’hui vise à te faire vivre de ton activité, et te montrer les options possibles pour toucher le chômage en supplément.
Où j’en suis dans tout ça aujourd’hui ?
J’ai toujours mon activité de graphisme et webdesign qui va d’ailleurs évoluer vers un format plus autonome pour me libérer du temps pour mes autres activités (aka je fais évoluer mon business model à nouveau).
En parallèle, je suis également formatrice dans plusieurs centres de formations pour accompagner :
- Des étudiants en Bachelor et Master à connaître tous les rouages de la communication et du marketing.
- Des entreprises à former leurs salariés et parfois même leurs chargés de communication à divers outils ou stratégie de communication.
Et récemment, j’ai lancé cette activité de mentorat au side-business.
Cette activité est née d’un mix entre passion pour l’entrepreneuriat et envie de transmettre une vision de l’entrepreneuriat qui m’est propre. De défendre l’entrepreneuriat simple, efficace, pérenne, sur-mesure et sécuritaire. Mais aussi d’allier des connaissances en gestion d’entreprise, comptabilité, communication et marketing pour une cause qui m’est cher : la liberté. La liberté de choisir son propre chemin, celui qui nous fait retrouver la petite flamme qui brûle en nous au quotidien.
Je finirais simplement par te dire : maintenant, je t’en supplie. Ne copie/colle pas cette stratégie. Ce n’est pas parce qu’elle a marché pour moi, qu’elle fonctionnera pour toi. Mais elle peut t’apporter des pistes, des idées de réflexions pour créer ta propre stratégie : un business model qui te permette de vivre de ton entreprise — une stratégie marketing bien rodée — miser sur une action et y aller all-in pour provoquer un coup de boost pour ton activité.
Et si tu sens que le moment est venu pour toi, tu n’as pas besoin de le faire seul(e).
Je te dis à très vite,
Perrine. 🌷